La protection des réfugiés et des
              apatrides constitue l'une des missions essentielles de l'OFPRA, définie
              à l'article 2 de la loi
              du 25 juillet 1952 modifiée . 
              Une fois qu'un demandeur a obtenu le
              statut de réfugié ou d'apatride, il s'agit de lui assurer les
              moyens juridiques et administratifs nécessaires à
              l'accomplissement des divers actes de sa vie quotidienne en
              France. 
              Cela se traduit, notamment, par la délivrance
              de documents d'état civil qui ne peuvent plus être obtenus auprès
              du pays à l'égard duquel les craintes de persécution du réfugié
              ont été tenues pour fondées. (Voir article 10 du décret 53-377
              du 2 mai 1953, modifié). 
              Distinction
              entre la protection des réfugiés et celle des apatrides 
              La protection de l'OFPRA est de
              principe pour les réfugiés, elle n'est qu'éventuelle pour les
              apatrides. 
              Le réfugié ne peut ni ne doit, du
              fait de son statut, avoir de contacts avec son pays d'origine.
              L'OFPRA s'y substitue donc dans la délivrance des documens
              indispensables à sa vie quotidienne. Il peut s'agir de documents
              d'état-civil, d'attestation de la possession de diplômes obtenus
              dans le pays d'origine, etc 
              Cependant, l'apatride ne craint rien
              de son pays d'origine. Il peut donc s'adresser aux autorités de
              son pays de naissance pour demander des actes d'état-civil.
              L'OFPRA n'a donc pas vocation à s'y substituer sauf dans le cas où
              celles-ci refuseraient de les fournir. 
              La
              protection subsidiaire 
              La loi du 25 juillet 1952, modifiée,
              prévoit dans son article 4 une protection subsidiaire pour les
              personnes qui ne remplissent pas les conditions d'octroi du statut
              de réfugié mais qui établissent qu'elles sont exposées à des
              menaces graves dans leur pays d'origine (peine de mort, torture ou
              traitement inhumains ou dégradants …). 
              Ces personnes peuvent bénéficier de
              la protection juridique et administrative de l'OFPRA, si elles
              sont dans l'impossibilité d'obtenir auprès de leurs autorités
              les documents d'état civil nécessaires à l'accomplissement de
              leurs démarches administratives. 
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